C’est une approche novatrice de la communication et de l’accompagnement psychologique. Une thérapie brève et profondément humaniste
Cette démarche a été inventée et développé par Thierry Tournebise
(Voir site : maieusthesie.com)
Qui m’a formé pendant plusieurs années.
Dès le début, j'avais été séduit et enchanté par l’humanisme, le tact, la douceur, la délicatesse et le profond respect de l’être humain dans son enseignement.
« Maïeusthésie » désigne « l’art d’être sensible au processus d’accouchement, de naissance du soi ». Il s’agit d’une approche ou priment l’humain et l’expérience vécue, libre de toutes écoles de pensée.
L’aspect novateur en maïeusthésie est le regard sur le symptôme. En fait en on considère que le « mal » est spécialement là pour réhabiliter la psyché.
Il n’est pas une affliction, mais une dynamique d’intégrité psychique.
Une fois l’état communiquant entre soi et la part clivée de la psyché réhabilitée, le « mal » cesse d’être nécessaire et disparait, la personne est guérie.
D’où l’efficacité clinique de la maïeusthésie.
Les consultations se font par des entretiens qui durent entre une et deux heures en moyenne.
Le thérapeute par sa posture et son écoute guide d’une manière non directive le patient avec son symptôme en étant centré sur ses justesses.
En Maïeusthésie, on considère que la psyché est constituée de parts d’être comme dans une structure holographique :
Nos parts d’être sont gérées par : la pulsion de survie qui crée un clivage au moment d’un choc émotionnel afin de protéger la psyché et crée des compensations.
Et la pulsion de vie qui rassemble et conserve les parts d’être clivé et crée un symptôme qui pousse à consulter en vue de la réhabilitation du clivage.
La communication distingue clairement deux postures : être en relation, qui signifie être relié, l’un dépend de l’autre, l’échange est informationnel, basé sur l’intérêt et le faire (énergie). Être communiquant signifie être ouvert, sensible à l’autre basé sur l’attention (vie).
On nomme assertivité la posture communiquant. Quand nous sommes en relation nous validons l’échange par l’intérêt : entendre et comprendre.
Quand nous sommes communiquant nous validons par l’attention : recevoir, comprendre, accueillir, gratitude, valider cognitivement, valider existentiellement.
Le guidage non directif s’opère par 5 types de questions :
qui permettent de clarifier progressivement le ressenti du patient, c’est le patient qui guide le thérapeute.
Le processus thérapeutique n’est possible que grâce à la posture du thérapeute. Elle nécessite un long travail sur soi avant d’accompagner les autres. Il a une attitude de non-jugement, de bienveillance, de tact, de présence, d’assertivité (être touché sans être affecté), de non savoir, il est centré sur les justesses psychiques sans induire quoi que ce soit.
Il ressent de la réjouissance pour le trésor infiniment précieux que sont tous ses êtres retrouvés dans le projet d’accomplissement existentiel propre à tout humain. Il a le regard sur l’être qui appelle à la conscience et sur ce qu’il a éprouvé et non pas sur les faits historiques. Il est conscient et générateur de la conscience élargie (uchrotopique) qui est nécessaire pour permettre l’accès et la réhabilitation des parts de soi.
En maîeusthésie tout est centré sur le patient, tout vient de lui.
Le thérapeute est là pour l’accoucher sans rien lui induire.
En maîeusthésie, les besoins ontiques mis en évidence par Masslow ont un rôle important.
Ils sont le fleuron de la conscience humaine et structurent notre psyché.
Tels que respect, amour, connaissance, sagesse, beauté, accomplissement du soi, reconnaissance, considération, attention, tact, sensibilité, foi, transcendance, intuition, bienveillance et bien d’autres.
C’est en répondant à ses besoins que le thérapeute permet au patient de se rencontrer.
L’accompagnement vers soi peut se faire beaucoup plus efficacement grâce à cette conscience.
Être remplace progressivement le faire.
Le projet de la psyché est le » déploiement du soi » avec l’ouverture de conscience et le » plus être au monde » parmi les autres êtres humains.
C’est l’individuation et l’humanisation à la fois, ce qui signifie développement personnel.